L’industrie gazière suisse soutient des projets dans le domaine gazier pour faire progresser les techniques innovantes dans les domaines des appareils et installations, de la technologie des procédés industriels, des moteurs à gaz et des conceptions énergétiques. Ces prochaines années, elle concentrera ses efforts sur la promotion de l’efficacité énergétique, des gaz renouvelables et des réseaux.
Voici plus de 25 ans, l’industrie gazière suisse a institué le Fonds de recherche, de développement et de promotion de l’industrie gazière suisse (FOGA), qui a pour vocation de soutenir les projets novateurs dans le domaine gazier. Le fonds est un instrument essentiel pour développer les thèmes d’avenir de la branche. Pour cela, il est important que ces thèmes soient aussi d’actualité dans les hautes écoles, les instituts de recherche et l’administration. Le FOGA, dans lequel l’industrie gazière injecte jusqu’à 350 000 francs par an, a soutenu plus de 150 projets à ce jour.
Afin de se donner les moyens de relever les nouveaux défis découlant de la réorientation du système énergétique, l’industrie gazière suisse a mis au point une nouvelle stratégie dans le domaine de la recherche & développement. Elle a défini les priorités suivantes pour les cinq ans à venir:
L’Industrie gazière suisse a ajouté aussi l’hydrogène à ses priorités de recherche et de développement. Elle entend soutenir avant tout les projets locaux qui expérimentent la filière de l’hydrogène comme maillon possible de la transition énergétique. Les questions importantes concernent la compatibilité des installations et des infrastructures gazières à l’hydrogène.
En définissant ces trois thèmes prioritaires, l’industrie gazière vise à positionner le gaz naturel/biogaz et les gaz renouvelables dans la réorientation de l’approvisionnement énergétique vers les énergies renouvelables. L’objectif est de soutenir un à trois nouveaux projets par année, qui seront développés et mis en œuvre par la branche en collaboration avec des partenaires de l’industrie, des hautes écoles et de l’administration.
Il est aussi prévu de collaborer avec la recherche européenne sur les thèmes d’avenir dans le domaine gazier, d’autant que l’industrie gazière suisse a beaucoup investi dans la coopération continentale ces dernières années, avec la branche gazière des autres pays, d’une part, et les associations européennes, de l’autre. Ces efforts ont notamment débouché sur la signature, au Congrès Mondial du Gaz 2015, d’une convention de coopération instituant l’institut européen de recherche pour le gaz et l’énergie (European Research Institute for Gas and Energy, ERIG). Cette plateforme de recherche a pour vocation de stimuler l’innovation, ainsi que de coordonner et de renforcer les travaux de développement dans le domaine gazier avec les instituts de recherche et les hautes écoles, travaux qui peuvent aussi être intégrés à des projets européens.